Fiction: Shigo no sekai: Chapitre 1

Publié le par Mathek

Chapitre 1: Elle est là, toute proche



Un réveil retentit et ma main gauche sortit de sous ma couverture pour s’aplatir lourdement sur le pauvre réveil qui ne fit plus un bruit. Ma seconde main sortit de sous ma couverture et poussa cette dernière, moi, un jeune garçon mal réveillé vit pour la première fois de la journée la lumière. J'ai les cheveux courts argentés en bataille et coiffés en arrière avec une mèche qui rebique en avant. J'ouvris mes grands yeux qui était d'un vert profond pour regarder l'heure qu'il est et il est 7h 30. Je m'assis sur le côté de mon lit et m'étire les bras avant de me lever pour me placer devant un miroir sur pied en remettant mon caleçon blanc, qui me servait de pyjama, en place.

Je m'observe pour voir si j'avait beaucoup bouger cette nuit où j'avait fait le cauchemar que mon village était attaqué. Je me rappelle que habituellement j'avais mon katana à côté de mon lit sur une table de chevet. Il avait disparu. Je me rappelle d'un coup que dans mon rêve j'avais lancer mon katana pendant le combat. Je cherche du regard partout mon katana et je fini par lever la tête pour regarder le plafond. Mon katana était planté là, en plein milieu du plafond. Je me décide d'aller le chercher après.

Je me dirige vers mon placard et je m'habille de mes vêtement habituel. Je mis un tee-shirt blanc à manches longues moulant et un gilet à manches courtes noir avec un haut col comme Sasuke-sensei dans sa jeunesse sauf que moi, le col était ouvert devant. J'enfile ensuite un pantalon blanc qui s'arrête au niveau du milieu des mollets, je place un bandage à ma jambe droite qui relie ma sandale à mon pantalon. Je reviens devant mon miroir et passe ma main dans mes cheveux pour vite fait me coiffé.

Je me demande ensuite pour la centième fois pourquoi j'avais les cheveux argenté presque blanc, alors que je n'ai pas plus de dix ans. Je me souviens après cinq minutes d'intense réflexion, que c'est la couleur de cheveux de mon père et c'était celle de mon grand-père paternel que je n'ai jamais connu étant donné qu'il est mort quand mon père avait à peine mon âge.

Je me décide finalement à monter au mur, puis au plafond en me servant de mon parfait contrôle du chakra alors que je ne suis qu'un chûnin. Quand j'arrive devant mon katana, je l'attrape à deux mains et le tire de toute mes forces, mais le katana ne veut pas sortir. Je retente et cette fois le katana se décide à sortir de son perchoir. Je redescend du plafond et viens me planter à nouveau devant mon miroir pour accrocher mon katana, avec une ceinture noir simple, et l'ajuster comme il faut.

Il était très beau, le fourreau était noir avec des éclair blanc gravés au bout et le pommeau était blanc avec un tomoe noir à l’extrémité. La lame réagissait au chakra et changeait de couleur selon celui-ci, sinon la lame était blanche avec des reflets bleus. Quand j'eu fini d'ajuster mon katana, je sorti de ma chambre pour aller dans celle qui l'avoisinait.

Elle était sombre, normal les volets n'était pas ouvert contrairement aux miens que je ne ferme jamais. Je m'approche du lit au centre de la chambre et m’agenouille à côté du lit. Je soulève doucement la couverture et la repli sur elle-même juste assez pour voir la tête de mon petit frère. Il avait la tête sur le côté et suçait son pouce.

Il venait de fêter son anniversaire deux jour auparavant. Il avait cinq ans et était mon portrait six ans plus tôt, sauf qu'il avait les cheveux brun et qu'il avait les yeux marrons comme mes parents. Mais étrangement, moi, j'ai la couleur des yeux de mon grand-père maternel. Je me décide de le réveiller. Je pose ma main sur son épaule et je le secoue un peu. Il ouvrit les yeux doucement et quant il m'aperçu, se jeta dans mes bras.

"-Raito !! Tu es enfin rentré !"

Je répond fraternellement à son étreinte.

"-Je ne suis partie qu'une semaine, petit frère."

Nous desserrons notre étreinte et il me regarde dans les yeux.

"-Pour moi cette semaine à été une éternité ! Tu m'a horriblement manqué !

-A moi aussi, Deisuke, tu m'a manqué. Viens on va déjeuner."

Je me lève et sors de la chambre le temps qu'il s'habille, quant il eu fini je descendit les escaliers suivit de Deisuke. Nous descendons les marche pour arriver au rez-de-chaussée, nous faisons quelque pas et nous nous retrouvons dans la cuisine où nos parents était déjà en train de déjeuner.

"-Salut les jeunes, la forme ?

-Oui papa, et toi ? Bonjours maman." Dit-je avant de m'installer auprès d'eux suivi de près par mon petit frère.

"-Ça va bien, alors Raito, te sens-tu prêt pour cette journée ?

-Bof, comme d'hab.

-Tant mieux.

-Je porte un nom auquel je dois faire honneur, c'est normal. Il faut bien faire revivre le clan Hatake !!

-Eh bien, la relève est assuré !"

Pendant que je discutais avec mon père, j'ai remarqué que ma mère avait un regard triste.

"-Ça va maman ?"

Cette phrase la sorti de sa rêverie.

"-Oui ça va, c'est juste que ton père et moi ne seront pas là pendant quelque temps, nous partons en mission pour quelque jours.

-Pour ça ? C'est pas grave. C'est la routine quoi !

Cette phrase je l'avais dite avec mon plus beau sourire. Ce qui les fit sourire à leur tour.

"-Bon je n'ai pas à m'en faire alors.

-Ne t'inquiète pas.

-Grand frère, c'est le meilleur !!"

Cette phrase de mon frère fut la dernière de notre discussion avant de manger rapidement notre petit déjeuner. Quant nous eurent tous fini, nous avons débarrassés.
Nous nous retrouvèrent tous dans l'entrée et mon frère versa une larme que mon père essuya, après s'être mis à sa hauteur, avec son pouce gentiment et il lui fit un bisou sur la joue. Mon frère lui sauta dans les bras et il l'enlaça de toute ses forces, mon père répondit à l'étreinte. Ils finirent par se relâcher. Moi, je pris ma mère dans mes bras et elle s'agenouilla pour être un peu en-dessous de ma hauteur. Elle me regardait comme si elle voulait graver chacun de mes traits dans sa mémoire puis elle me prit dans ses bras. Elle eu du mal à me lâcher. Elle alla voir ensuite mon frère et le prit dans ses bras. Mon père s'approcha de moi et me mit ses mains sur mes épaules. Il me regarda intensément, je répondit à son regard et il me prit dans ses bras soudainement ce qui me surpris sur le coup et je répondis après à son étreinte. Il me chuchota quelque mots dans l'oreille et me glissa quelque chose dans ma sacoche qu'il m'avait offert peu de temps avant. Il me lâcha ensuite.

"-Bonne chance pour votre mission."

Je sorti le premier de la demeure avec mon frère et je parti sans me retourner, mes parents sortirent après et attendirent que nous soyons hors de vus pour parler.

"-J'ai un horrible pressentiment, Kakashi." Déclara ma mère.

"-Moi aussi, je l'ai, Shizune." Dit mon père.

Ils partirent à leur mission, la peur au ventre.

J'emmena mon frère au jardin d'enfants comme tout les matins. Quand nous arrivons, je fis un bisou à mon frère et je parti en courant au bâtiment des Hokages. Sur le chemin je me remémora ce que mon père m'avait chuchoté dans l'oreille." Si quoi que ce soit se passe, prend ce parchemin et déverse du chakra dedans, cela aura pour effet de me prévenir si il y a quelque chose et je viendrais directement."
Ses paroles me faisait peur, quelque chose aller se produire pendant leur absence, j'en suis sûr.
Quand j'arrive au bureau du Hokage, je toque deux coups secs et j'entends un "entrez", j'obéis et j'entre. Quand j'ouvre la porte j’aperçois l'un de mes sensei car j'en ai deux. Je ferme la porte derrière moi et me retourne vers l'Hokage qui est mon deuxième sensei. Je balaye vite fait le bureau du regard et vois que seul mes deux sensei et moi sont présent dans le bureau.
L'Hokage était assit derrière son bureau mais je voyais qu'il portait sa cape orange et noir, et je voyais qu'il mettait son bandeau de ninja de konoha dans ses cheveux doré. L'autre homme était grand les cheveux noir aux reflets bleu en pique derrière sa tête et tombait en deux mèches devant sa tête, il portait une veste de jonin et un pantalon blanc qui descendait jusqu'à ses sandales de shinobi.

"-Raito, j'irais droit au but, étant donné que tu es mon meilleur shinobi de disponible et que tu es un jônin à partir d'aujourd'hui. Je vais te confier une mission que même moi ou Sasuke ne peut pas faire, de rang S. Nous avons reçu l'information que le village va être attaqué dans la journée. Tu es le seul capable de réaliser cette mission selon moi. Accepte-tu cette mission ?

-...Si vous croyez en moi, c'est que j'en suis capable. Vous savez que si ça tourne mal, j'utiliserais LA technique.

-Je ne veux surtout pas que tu utilise cette technique !! Elle te coûtera la vie ! Si ça tourne mal cache toi et reviens.

-Bien sensei.

-Hn, tu peux encore être utile au village, ne gaspille pas ta vie inutilement.

-Sasuke-sensei... C'est votre façon de me dire que je vous manquerez ?

-Tais-toi, baka !! Va accomplir ta mission et reviens à nous !!"

Sasuke-sensei avait dit ça en sortant du bureau par la fenêtre, mais j'eu juste le temps de voir des larmes couler de ses yeux signes qu'il pensait que je ne reviendrais pas. Je regarde Naruto-sensei et vois qu'il a un air triste et les yeux qui brille eux aussi. Je dis avec une voix douce.

"-Naruto-sensei, je reviendrais, ne vous en faîtes pas. Si je meurs, je viendrais vous aidez de l'autre monde." Dit-je en souriant.

"-Je sais que tu reviendra, mais j'aimerais ne prendre aucun risque, pour moi tu es comme un fils. Tu es mon filleul. Si tu tiens assez de temps, j’enverrais une équipe en secours pour t'aider. Tu peux emmener une personne avec toi.

-Pourquoi vous avez éloignés mes parents du village ?

-Pour qu'ils n'aient pas à vivre ...

-Ma mort. Merci mais ça ne changera pas grand chose, ils le sauront à un moment ou à un autre. Je voudrais que Eikimo Sukû vienne avec moi. 

-D'accord, tu as une heure pour te préparer. Fait entrer Sakura en sortant, elle n'est pas au courant, ni personne d'autre d'ailleurs. Quand tu sera parti en mission, nous ne seront que quatre à être au courant: toi, moi, Sasuke et Eikimo. Va."

Je salue Naruto-sensei et je sors du bureau. Sur le chemin je croise Sakura comme l'avais prédit Naruto-sensei et lui dit qu'il veut la voir. Je continue mon chemin en marchant et passe devant le jardin d'enfant. Je m'arrête cinq minutes pour chercher mon frère du regard. Je le trouve mais lui aussi me regarde, je lui fait un sourire et continue mon chemin vers ma maison. Deisuke a dû comprendre que j'allais pas bien, c'est vrai qui irait bien sachant qu'il avait aucune chance de survivre.J'arrive cher moi et regarde bêtement ma maison. Je me rappelle que mes parents l'avaient sentit que quelque chose allait m'arriver. C'est leur devoir de parents d'être protecteur même si ils ne pourront rien faire. J'entre et regarde chaque coin de ma maison, je vais dans ma chambre et regarde le plafond où mon sabre était planté quelques heures plus tôt. Je prend un sac à côté de mon placard et le remplit de tout ce qui me passe par la main jusqu'à que une photo tombe d'un meuble et se brise. Je m'approche et ramasse la photo, qui es une photo de famille. J'étais tout petit et mon frère venait de naître.
Je repose le cadre à sa place, prend mon sac à dos et sors de la maison en courant sans me retourner. Je me dirige vers les portes du village mais quelqu'un me rentre dedans et je tombe par terre.

"-Fais gaffe !!

-Dé... Raito ? Vraiment déso...

-C'est pas grave." Dis-je en me relevant. Eikimo, tu es au courant de ce qui se passe ?"

Il hoche positivement la tête puis baisse cette dernière, on aurait dit que ses pieds était soudain très intéressant.

"-Je n'ai pas besoin de te faire un résumé ? Tu es prêt ?"

Il hoche à nouveau positivement la tête mais regarde toujours ses pieds.

"-Tu pourrais me regarder quand je te parle."

Il relève brusquement sa tête et je vois qu'il pleure.

"-Je ferais ce que je peux pour t'aider, mais je dois t'avouer que j'ai très peur. Pas pour moi mais si on échoue, ils s'en prendront au village et à ma famille !"

Sa phrase me fit comprendre que notre mission était capitale pour la survie du village. Non, ma mission. C'est ma mission et je l'ai impliqué.

"-Allons-y, nous n'échouerons pas, tu as ma parole."

Il hoche la tête et nous sortons du village en courant sans un mot. Nous nous dirigeons vers la forêt de la tranquillité où j'avais senti de puissants chakra, qui appartenaient à des personnes nous attendaient déjà, que je connaissais en parti. 

Publié dans Shigo no sekai

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